Assurance automobile en France
Une assurance automobile en France est une assurance destinée aux véhicules à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français ou dans la zone carte verte.
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Une assurance automobile en France est une assurance destinée aux véhicules à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français ou dans la zone carte verte[1].
Elle est obligatoire depuis 1958 et est régie par le code des assurances. Son but principal est d'apporter un soutien financier face aux pertes subies par un assuré ou une personne tierce, surtout lors d'un accident de la route, mais également pour des dommages subis en dehors de la circulation.
Les formes de contrats comme les garanties proposées par les compagnies d'assurances sont variées. Chaque contrat souscrit est propre à une situation. Que ce soit le véhicule, les garanties choisies, le souscripteur ou la compagnie d'assurance.
Les contrats d'assurance ne produisent leurs effets que lors de la survenance d'un sinistre assuré. Dans ce cas, l'indemnisation est faite en tenant compte de la déclaration de l'assuré, du rapport de l'expert mais également des clauses du contrat.
L'assurance automobile représente une part importante du marché de l'assurance.
Obligation d'assurance
Législation
L'assurance automobile est rendue obligatoire en France par la loi du 27 février 1958, actuellement codifiée au titre 1, livre 2 partie réglementaire du code des assurances. L'obligation d'assurance ne concerne que la garantie «responsabilité civile», c'est-à-dire les dommages causés aux tiers ainsi qu'aux passagers.
Elle doit couvrir le propriétaire du véhicule, toute personne ayant la garde ou la conduite même non-autorisée du véhicule et les passagers du véhicule assuré[2]. Mais aussi les dommages causés par la chute des accessoires ou objets transportés, qu'ils surviennent au moment de la chute ou postérieurement. Elle couvre aussi les opérations de déchargement ou de chargement.
L'assurance de responsabilité automobile doit être souscrite sans limitation de somme en ce qui concerne les dommages corporels et pour un minimum de 460 000 euros par véhicule et par sinistre matériel[3].
Si un automobiliste se voit refuser par plusieurs compagnies d'assurances, il peut faire appel au bureau central de tarification qui se charge de lui trouver une assurance[4].
Véhicules concernés


L'assurance automobile concerne «tout engin destiné au transport de personnes ou de choses circulant sur le sol mû par une force motrice» mais aussi les remorques, y compris celles qui ne sont pas attelées[2].
Elle est par conséquent souscrite pour les voitures, camions, motos, scooters, tracteurs, engins de chantier mais également les tondeuses à gazon auto-portées, solex, caravanes, remorques, chariots élévateurs, et les voiturettes pour enfants avec des batteries[5]. Par contre, ces dernières sont le plus souvent prises en compte dans le contrat d'assurance habitation[6]. La notion d'immatriculation n'a pas d'incidence sur l'obligation d'assurance.
Zone géographique


Une assurance souscrite en France sert à circuler dans l'ensemble des pays indiqués sur la «carte verte» (collectivité d'outre-mer, Europe, etc. ). Une voiture assurée dans un pays de la zone carte verte reste assurée lorsqu'elle circule en France, sans avoir à modifier son contrat. Quand une voiture assurée en France sort de cette zone, elle doit prendre une assurance spécifique pour le pays où elle va circuler. C'est aussi valable quand un véhicule arrive d'un pays hors zone, exception faite des véhicules d'État[7]. Il doit prendre une assurance pour la période durant laquelle il va circuler en France.
Les véhicules non-assurés entrant sur le territoire français doivent prendre une assurance frontière qui peut être souscrite auprès de la douane à l'entrée du territoire[8].
Lors d'un sinistre entre un véhicule français et un véhicule étranger de la zone carte verte, la convention IRSA ne s'applique pas, ce qui implique que le délai de traitement de dossier est bien plus long. Les garanties et limites seront celles du pays où a lieu le sinistre, sauf si le contrat est plus favorable[9].
L'assurance peut être souscrite soit dans les pays où le véhicule est immatriculé, soit auprès d'une assurance du pays de résidence du gardien[10].
Lors d'un séjour de plus de trois mois hors de France, il convient de prendre une assurance dans le pays où on séjourne.
Justificatifs


- La Carte verte est un document qui permet de présumer que l'obligation d'assurance est bien respectée. Elle est accompagnée du certificat d'assurance apposé obligatoirement sur le pare brise. La carte verte précise aussi l'ensemble des pays dans lesquels l'assurance est valable.
- Le relevé d'informations est un document remis par l'assurance sur demande de l'assuré, pour lui détailler son bonus et l'historique de ses sinistres sur les cinq dernières années. Il doit préciser l'ou les conducteurs désignés au contrat, la nature des sinistres (corporel ou matériel) et la part de responsabilité du conducteur, l'identité du conducteur responsable, la période de garantie et le cœfficient de réduction majoration à l'échéance anniversaire[11].
Chronologie de l'assurance automobile en France
L'histoire de l'assurance automobile en France commence en 1929[12], avec la création du Bureau central français des compagnies d'assurances pour l'étude des statistiques concernant les accidents automobiles. Au vu de l'intensification du trafic automobile, le législateur décide le 13 juillet 1930 de réglementer l'assurance automobile.
À la sortie de la Deuxième Guerre mondiale le trafic routier augmente[13] et avec lui le nombre de blessés. Pour sensibiliser le public, les sociétés d'assurances avec l'aide de l'Union routière de France ont l'initiative en 1949 de créer la Prévention routière. Sa mission est d'encourager, d'étudier et mettre en œuvre des mesures visant à diminuer la fréquence et la gravité des accidents de la route. Elle met en place un réseau d'information et de sensibilisation du public. Elle est rejointe en 1972 par le comité interministériel de la sécurité routière. Son but est de faire prendre conscience aux usagers de la route des facteurs de risque liés à la conduite : vitesse, alcool, non-port de la ceinture, fatigue, etc.
A l'époque l'assurance n'est pas obligatoire ce qui peut faire que les victimes peuvent se trouver doublement lésées en cas d'accident corporel grave : si les conducteurs responsables n'ont pas les moyens d'indemniser eux-mêmes les victimes, ces dernières en plus de leurs blessures ne peuvent être dédommagées. Pour mettre un terme à cette injustice, la loi du 31 décembre 1951 donne naissance au Fond de garantie automobile (FGA). Cette structure est chargée de payer les indemnités allouées aux victimes d'accidents corporels causés par des véhicules dont les conducteurs demeurent inconnus ou non assurés et insolvables. Le FGA voit rapidement apparaître ses limites financières. La majorité des voitures sont assurées mais ce sont les deux roues qui sont les moins couverts et les plus exposés aux blessures graves[14], [15]. Ceci pousse le législateur à imposer l'assurance automobile à tous le 27 février 1958, six ans plus tard.
En 1955, le Bureau commun automobile (BCA) est créé et regroupe des experts automobile indépendants chargés d'estimer rapidement le coût des sinistres pour le compte des compagnies d'assurances. Le BCA succède à la Convention Expertise[16] de 1954[14]. Cependant, la profession des experts ne s'organise pas avant 1972.
Le 1er mai 1968, la convention d'indemnisation directe des assurés (IDA) est mise en place afin permettre aux compagnies d'assurance d'indemniser directement l'assuré sans attendre l'aboutissement d'un recours de droit commun plus long. Cette convention met en place un barème de responsabilité qui simplifie les procédures entre compagnies d'assurance. Cette convention favorise la gestion de près de 80 % des sinistres[14]. En 1974, elle devient la Convention inter sociétés de règlement des sinistres automobile (IRSA).
Pour valoriser les bons conducteurs et de sanctionner les mauvais, le législateur met en place le régime du bonus-malus le 11 juin 1976[17]. Néanmoins, son existence est mise à mal par la Commission de Bruxelles qui estime qu'il nuit à la libre concurrence et qu'il contrevient à la troisième directive réglementant l'assurance non-vie, entrée en vigueur le 1er juillet 1994. Mais le 8 septembre 2004, la Cour européenne de justice rend une décision favorable au dispositif français[18].
Le 1er octobre 1977 entre en vigueur l'application de la convention d'indemnisation des accidents corporels (IDAC) dans l'objectif de perfectionner le délai d'indemnisation des sinistres corporels.
C'est suite à l'affaire Charoy[19] que les pouvoirs publics prennent conscience que les membres de la famille du conducteur ou de l'assuré ne sont pas assurés automatiquement tout comme des tiers. En effet l'article L. 211-1 § 5 du code des assurances[20] ne les considère comme des tiers qu'à partir du 7 janvier 1981. Avant cette loi, si le conducteur ne souscrit pas une assurance spécifique pour sa famille, ses membres ne sont pas indemnisés en cas d'accident. La modification de la loi en leur faveur permet par conséquent aux passagers d'être toujours assurés sans souscrire une option spécifique.
Le 13 juillet 1982, l'ensemble des contrats d'assurance qui couvrent les dommages causés à des biens incluent obligatoirement une garantie contre les catastrophes naturelles.
Lors d'un accident de la circulation c'est la responsabilité civile de droit commun des articles 1382 du code civil[21] et suivants qui s'applique. Ceci pose des problèmes pour instaurer un dispositif équitable de réparation des dommages corporels car le conducteur peut être exonéré complètement ou partiellement de sa responsabilité en cas de cause étrangère.
Le 21 juillet 1982 la seconde chambre civile de la cour de cassation va rendre un arrêt contesté : «l'arrêt Desmares» lance une politique du tout ou rien en défaveur des victimes. En effet s'il y a faute de la victime, cette dernière sera totalement dépourvue de recours contre le conducteur. Ajouter à cela le nombre croissant de blessés sur la route qui est proche des 300 000 par an[14], [22]. Certains juges refusent d'appliquer cet arrêt, créant un déséquilibre entre tribunaux. Afin qu'aucune victime d'accidents de la route ne se retrouve sans indemnisation, la Loi Badinter est votée le 5 juillet 1985 et entre en vigueur le 1er janvier 1986.
Le 1er janvier 1986, la convention d'indemnisation pour le compte d'autrui (ICA) est mise en place. Elle est remplacée le 1er avril 2002 par la convention d'indemnisation et de recours corporel automobile (IRCA) [14].
Le fond de garantie automobile est trop sollicité pour des sinistres causés par des conducteurs sans assurance. Ainsi, le législateur rend obligatoire l'affichage de la vignette d'assurance sur les véhicules à partie du 9 septembre 1986. Ceci favorise le contrôle du respect de l'obligation d'assurance et rend plus efficaces les sanctions.
Le 25 juin 1990, la loi impose que la garantie incendie des contrats d'assurance automobile couvre aussi les dommages causés par les tempêtes, ouragans ou cyclones[23].
Garanties proposées
De nombreuses garanties peuvent être proposées lors de la souscription d'un contrat d'assurance automobile.
Les garanties sont indépendantes les unes des autres que ce soit dans la souscription comme dans la mise en application. Ce qui veut dire que lors d'un accident responsable, même si vous n'avez pas la garantie "tous risques", la garantie d'assistance, la sécurité du conducteur et la défense recours fonctionnent. De même, la garantie "tous risques" ne veux pas dire que vous avez souscri à l'assistance ou aux autres options.
Responsabilité civile
La garantie minimum est la responsabilité civile automobile, qui se distingue de la responsabilité civile vie privée. Dans le langage familier, on parle d'assurance "au tiers". Cette garantie ne couvre que les dommages causés aux autres biens ou personnes, par conséquent ceux des véhicules percutés, les blessures des usagers des voitures en dehors du conducteur responsable, comme des piétons, mais également les dégâts subis par les biens matériels de toutes natures (lampadaires, murs, bâtiments…). Lors d'une collision avec un tiers responsable, c'est l'assurance de cette personne qui prend en charge les dommages[24].
Cette garantie couvre surtout les dommages causés à un immeuble lors d'une communication d'incendie qui aurait pris naissance dans la voiture assurée. Elle doit prendre en compte aussi les dommages qui pourraient être constatés suite à un vol et ce pendant un mois après la date de déclaration de vol.
La plupart des compagnies d'assurance couvrent les dommages causés par une remorque de moins de 750Kg mais uniquement lors du tractage, cela est précisé dans les conditions générales du contrat.
Défense recours
La garantie défense recours est fréquemment indissociable de la garantie responsabilité civile, car elle a pour but d'assumer la défense amiable ou judiciaire et exercer les recours pour le compte de l'assuré suite à un sinistre vis-à-vis des tiers lésés ou responsables.
L'assurance doit mettre à disposition de l'assuré des conseils, le libre choix d'un avocat, mais également prendre en charge les frais de procedure, d'huissier et d'expertise[25].
Elle peut être complétée d'une assurance protection juridique.
Sécurité du conducteur
La sécurité du conducteur couvre les dommages corporels du conducteur lorsque ce dernier est responsable ou qu'il n'y a pas de tiers identifié. Elle peut être assimilée à une «individuelle accident». Elle peut être incluse dans le contrat automobile ou souscrite à part. En effet, les dommages subis par le conducteur sont exclus du dispositif d'indemnisation de la loi Badinter. Elle comporte fréquemment une franchise d'invalidité qui implique que la garantie ne joue que lors d'accidents corporels graves.
La garantie prend en charge les frais médicaux consécutifs à l'accident, la perte de revenus suite à l'invalidité, les frais d'aménagement du domicile de l'assuré comme par exemple l'installation d'une rampe, le salaire des aides à domicile suite à la perte d'autonomie. Dans le cas d'un décès, il peut y avoir le remboursement des frais d'obsèques, le versement d'un capital fixe ou une rente.
Assistance


L'assistance au véhicule a pour but la mise en place et la prise en charge du remorquage d'un véhicule et le transport de ses occupants en France comme à l'étranger, dans le cas d'un accident ou d'une panne. Cette assistance peut être étendue aux personnes, même sans événement lié au véhicule. Certaines compagnies proposent des garanties sur le remplacement des pièces à l'origine de la panne. Elle peut être limitée par un plafond de prise en charge, mais également par une franchise kilométrique. En effet, certaines assurances ne prennent en charge le remorquage que si l'assuré se trouve à plus d'une certaine distance de son lieu d'habitation.
Bris de glace
La garantie des bris de glace couvre la réparation ou le remplacement des parties vitrées d'un véhicule, c'est-à-dire les vitres latérales, pare-brise, lunette arrière et peut être étendue selon les compagnies aux optiques de phares, toit ouvrant, miroirs des rétroviseurs. Dans le cadre des assurances pour les véhicules à deux roues, le terme utilisé est «bris d'optique».
La garantie «bris de glace» a fréquemment une franchise qui lui est propre et peut être différente s'il s'agit uniquement de réparer un impact ou de changer une partie vitrée.
En cas de sinistre sur une partie vitrée de la voiture les compagnies d'assurances ont mis en place deux procédures pour que le client fasse réparer ou changer la partie endommagée. Soit le client va chez un réparateur de son choix, paye la totalité de la facture et l'envoie à sa compagnie d'assurance qui la lui rembourse, déduction faite d'une éventuelle franchise. Soit il va chez un réparateur agréé qui se verra délivrer une prise en charge et sera réglé directement par l'assurance et ce afin d'éviter que le client ait à avancer la totalité des réparations.
Catastrophes naturelles, catastrophes technologiques


La garantie couvrant les dommages à la voiture, lors de catastrophes naturelles ou technologiques, est obligatoirement incluse dès qu'il y a une assurance sur les biens, comme par exemple le bris de glace. Pour faire jouer cette garantie, il faut impérativement qu'un arrêté interministériel soit publié au journal officiel.
Vol, incendie et garanties annexes


La garantie vol couvre les dommages subis par le véhicule lors d'un vol total, partiel ou d'une tentative : l'assuré est remboursé de la valeur de son véhicule, après un délai minimum de 30 jours. Si le véhicule est retrouvé avant ce délai, il est automatiquement restitué s'il est économiquement réparable.
Si seules des pièces ou des accessoires disparaissent, le remplacement des pièces est effectué tant que le montant des réparations ne dépasse pas le prix du véhicule.
Une compagnie d'assurances peut prévoir une diminution de l'indemnisation d'assurance quand l'assuré se fait voler son véhicule avec les clés sur ce dernier.
La garantie vol n'est pas une assurance en cas d'escroquerie dont un assuré peut être victime lors de la vente ou l'achat de la voiture[24].
Pour se prémunir d'un sinistre, la compagnie d'assurance peut imposer des mesures de prévention à l'assuré, comme par exemple l'achat d'un antivol agréé pour les motos, la gravure des vitres, ou le stationnement régulier dans un lieu fermé (garage ou parking souterrain).
La garantie incendie couvre les dommages subis par le véhicule lors de sa destruction par un incendie, qu'il soit criminel ou mécanique, mais aussi l'action de la foudre, l'explosion, les attentats et actes de terrorisme. Si le sinistre est dû à une communication d'incendie, c'est la garantie responsabilité civile du véhicule responsable qui prend en compte les dommages des tiers, et la garantie incendie qui intervient pour ceux de la voiture responsable.
La garantie contre les événements climatiques (tempête, ouragan, cyclone) est comprise dans la garantie incendie[26].
Dommage collision
La garantie dommage collision prend en charge les dommages au véhicule de l'assuré même lorsque le conducteur est responsable, mais uniquement s'il y a un tiers identifié. Cette garantie ne joue pas si l'assuré a un accident seul ou s'il s'agit de vandalisme.
La garantie fonctionne par conséquent s'il y a collision avec un animal, un piéton ou une voiture mais uniquement si le propriétaire est identifiable. Ce qui exclu par conséquent la réparation des dommages lors de la collision avec du gibier ou d'endurer un délit de fuite.
Tous risques
La garantie dommages tous accidents, nommée couramment «tous risques», couvre la totalité des dommages qui peuvent être causés au véhicule : le vandalisme, le délit de fuite subi par l'assuré, la collision avec un animal sauvage ou les accidents dont le conducteur est responsable.
Autres
- La garantie du contenu : tout ce qui est laissé au sein de la voiture : effets personnels (vêtements), bagages, petit équipement (par exemple autoradio, GPS), matériel professionnel.
- La perte de valeur ou valeur d'achat est une garantie qui couvre la perte de valeur sur le véhicule. Elle peut, si le véhicule est complètement détruit, rembourser la valeur d'achat du véhicule ou ajouter un complément forfaitaire ou un pourcentage sur la cote de la voiture au moment du sinistre ou le remboursement des échéances restant à devoir sur un leasing.
- Le véhicule de remplacement est la mise à disposition d'un véhicule de prêt ou d'un forfait location pour remplacer provisoirement un véhicule inutilisable suite à un accident, vol ou panne.
- La garantie des accessoires couvre les éléments extérieurs ajoutés sur les véhicules comme pour le tuning.
- Le vol ou perte des clés peut être indemnisé auprès de certaines compagnies.
Contrat d'assurance
Forme du contrat
Les contrats d'assurance sont constitués de deux éléments bien différents.
D'une part, les «conditions spécifiques» qui sont propres à chaque assuré et regroupent les informations déclarées par ce dernier. Il y apparaît les caractéristiques du véhicule assuré, des conducteurs, le montant de la prime, l'échéance anniversaire et la garantie choisis …
D'autre part, les «conditions générales» qui doivent être obligatoirement remises à la souscription du contrat, et qui se présentent sous la forme d'un guide expliquant chaque garantie en détail, surtout les exclusions et le fonctionnement du contrat.
Types de contrat
Le contrat d'assurance automobile peut fluctuer selon nombreux critères :
Contrats «monovéhicule»
Il peut être conçu pour l'assurance de spécifiques ou d'entreprise pour les voitures, deux-roues, les voitures sans permis, etc. C'est la forme de contrat la plus commune sur le marché. Le tarif est adapté à l'usage du véhicule : usage privé ou pour rejoindre le lieu de travail, pour les déplacements professionnels simples ou des tournées quotidiennes. Certaines assurances permettent des réductions sur les primes selon le kilométrage parcouru dans l'année.
L'assurance frontière est destinée aux véhicules étrangers non assuré dans un pays adhérent au dispositif de la carte verte et qui entre sur le territoire français.
Dans le cadre d'un usage sportif, comme lors des compétitions ou rallyes, le véhicule nécessite des assurances spécifiques.
Contrat flotte
Le contrat «flotte» est le plus souvent destiné aux entreprises disposant de nombreux véhicules.
Le contrat dit «flotte» permet aux entreprises ou aux particuliers ayant plusieurs voitures de regrouper tous ses véhicules sur un seul et même contrat, ce qui sert à diminuer les coûts de gestion facturés au client. Ce type de contrat autorise tout moment d'inclure et de retirer des véhicules du parc automobile[27] de l'assuré, sans obligation de modification spécifique du contrat. À chaque échéance du contrat, la compagnie remet à l'assuré un «état du parc», qui est la liste des véhicules assurés et ceux qui sont sortis du parc depuis la dernière échéance.
Les assurances «professionnels de l'automobile» ou garage sont des garanties qui s'étendent à l'ensemble des véhicules sous la responsabilité d'un professionnel de l'automobile. Des assurances spécifiques sont dédiées aux marchandises transportées, ainsi qu'aux transports publics de personnes.
Personnes couvertes
Toute personne ayant le droit de conduire un véhicule peut être désignée comme conducteur principal sur un contrat d'assurance automobile. Il peut aussi y avoir des conducteurs secondaires désignés sur le contrat, comme le conjoint ou les enfants. Certains contrats d'assurance peuvent n'avoir aucun conducteur expressément désigné. Par exemple : pour les voitures de société où l'ensemble des employés peuvent utiliser le véhicule sans que l'assurance en soit avertie. Dans certains situations, les compagnies d'assurance peuvent mettre en place des franchises «prêt de volant» lors d'accident causé par des personnes non-désignées au contrat, que ce soit pour une conduite occasionnelle ou lors de contrat prévoyant un conducteur exclusif.
Plafonds, franchises, exclusions
Les garanties proposées par les assurances sont le plus souvent limitées par des plafonds, franchises et exclusions.
Plafonds
Les plafonds de garantie, ou limites de décaissement, sont les montants maximums sur lesquels la compagnie d'assurance s'engage. Ils sont fonction du risque à assurer et sont rarement négociables. Ils permettent aux assurances de ne pas s'engager sur des montants infinis en cas de sinistre exceptionnellement important et de mieux en maitriser les coûts.
Franchises
Les franchises sont les montants qui restent à la charge de l'assuré en cas de sinistre. En assurance automobile, les franchises sont le plus souvent absolues et la majorité du temps fixes, mais il est envisageable d'avoir des franchises variables selon le coût du sinistre. Plus la franchise est élevée, plus la cotisation baisse.
A titre d'exemple, un assuré qui se fait voler une voiture estimée à 5 000 € et qui a une franchise de 400 € prévue à son contrat, est remboursé de la somme de 4 600 €. Mais si sa franchise est de 10 % des dommages, il est remboursé de 4 500 €.
Exclusions
Les exclusions désignent ce qui n'est pas garanti par le contrat. Elles doivent impérativement apparaître en caractères gras et apparents[28]. Elles peuvent être légales ou contractuelles. Elles sont légales, par exemple, si l'assuré à causés volontairement les dommages. Elles peuvent être contractuelles, avec le cas d'une exclusion des dommages aux pneumatiques, ou le vol de carburant par exemple[29].
La conduite en état d'ivresse ne forme pas une cause d'exclusion de garantie[30] : «Est connue non-écrite toute clause stipulant la déchéance de la garantie de l'assuré en cas de condamnation pour conduite en état d'ivresse ou sous l'empire d'un état alcoolique ou pour conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.» Par contre, la garantie «tous risques» peut exclure les dommages subis par le véhicule de l'assuré lors d'une conduite sous l'emprise de l'alcool.
Calcul de la prime
Critères de tarification
La «cotisation d'assurance» automobile ou «prime d'assurance» est spécifique à chaque situation. En effet, de nombreux facteurs statistiques entrent en ligne de compte : l'âge, le sexe, l'ancienneté de permis et antécédent de permis (suspension, annulation, conduite en état d'ivresse), la ville de résidence, la situation matrimoniale, les antécédents d'assurance (majoration jeune conducteur, réduction conduite accompagnée, bonus, les antécédents de sinistres et une résiliation compagnie), la profession, le véhicule, sa couleur, son mode d'achat (comptant, crédit, leasing). Tous ces éléments permettent de calculer une prime nette à laquelle s'ajoutent les frais de gestion, les taxes et les frais d'adhésion pour les mutuelles. Ces critères sont le résultat d'études dites de «data mining».
Plus un assuré est âgé et a son permis depuis longtemps, moins la prime sera élevée. En effet, ceci indique aux assurances une certaine expérience. A contrario, certaines compagnies refusent de prendre les jeunes conducteurs car la fréquence des sinistres est particulièrement nettement supérieure lors des deux premières années.
Le sexe aussi joue un rôle dans le tarif de l'assurance. Statistiquement, les femmes ont moins de sinistres importants que les hommes[31].
Enfin, le véhicule assuré forme un facteur essentiel du calcul de la cotisation. Il est évident que le prix sera différent entre une Clio et une Porsche. La prime est déterminée selon la puissance de la voiture, du coût des pièces lors des réparations ou bien toujours par les statistiques qui répertorient les voitures les plus volées. À titre d'exemple, en 2007 c'est la Smart Fortwo qui a été la plus volée, suivie par la Renault Twingo, la Peugeot 306, la Renault Clio et l'Audi A3[32].
Conduite accompagnée
Les parents qui souhaitent faire de la conduite accompagnée avec leurs enfants ne subissent aucune taxe supplémentaire et le prix de leur assurance reste le même.
Pour les conducteurs novices, une surprime peut être appliquée sur la cotisation, mais elle ne peut cependant pas dépasser 50 % pour les personnes ayant obtenues leur permis par la conduite accompagnée[33].
Taxes
L'assurance automobile n'est pas un produit soumis à la TVA, mais elle reste soumise à d'autres taxes telles que la taxe fiscale à hauteur de 18 %, la contribution prévue par le Code de la Sécurité sociale de 15 % et la contribution au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages de 0, 6 %[34], et 6 % pour les catastrophes naturelles[24].
Il y a également une participation au «Fonds de Garantie des Victimes des Actes de Terrorisme et d'autres Infractions» de 3, 30 € par contrat en 2006[35].
Bonus Malus
Le cœfficient de réduction-majoration sert à désigner une méthode de pondération de la prime d'assurance. Plus le bonus est bas, moins la côtisation est élevée et vice versa en cas de malus.
Pour récompenser les "bons conducteurs", chaque année d'assurance passée sans sinistre perfectionne le bonus. Cependant, quand un assuré est responsable d'un sinistre ce dernier perd une partie de son bonus, ce qui induit le plus souvent une augmentation de ses cotisations futures. A titre d'exemple, si la prime pure d'un assuré est de 100 € et qu'il a un bonus de 80 %, sa cotisation est de 80 €, à laquelle s'ajoutent les frais et taxes. L'année suivante, s'il n'a pas d'accident, sa prime pure pourrait être de 105 € avec un bonus de 76 %, soit une cotisation de 79, 80 € plus les frais et taxes.
Durée et conditions de résiliation
Durée du contrat
La durée d'un contrat d'assurance automobile est le plus souvent d'un an, renouvelable par tacite reconduction. Mais il peut aussi y avoir aussi des contrats temporaires nommés notes de couverture : c'est une garantie provisoire, le plus souvent d'un mois, accordée quand le souscripteur n'a pas l'ensemble des pièces nécessaires à la souscription du contrat. Une fois les justificatifs présentés, la note de couverture est transformée en contrat définitif. Si l'assuré ne présente pas l'ensemble des pièces, la garantie s'arrête.
Il peut s'agir aussi d'un contrat temporaire ferme, par exemple pour le transit ou un prêt, ou bien en cas de souscription à distance suite à un délai de rétractation.
Résiliation
- Résiliation à l'initiative de l'assuré : comme la majorité des assurances IARD le contrat automobile peut être résilié à l'échéance anniversaire avec la loi Chatel ou un préavis de deux mois, mais également en cours d'année suite à la vente du véhicule, changement de situation, ou décès. Pour cela, il lui faut envoyer une lettre de résiliation de contrat d'assurance à son assureur, en respectant les délais légaux ou les délais fixés dans sa police d'assurance.
L'assuré qui résilie son contrat en cours d'année bénéficie du remboursement de sa prime d'assurance pour la période payée d'avance. - Résiliation à l'initiative de la compagnie : la résiliation du contrat peut dans certains situations être l'initiative de l'assureur, postérieurement à un sinistre important dans le mois qui suit la déclaration de sinistre. Elle intervient un mois après que l'assuré en a été informé[36]. Cette résiliation peut aussi avoir lieu à cause d'un excès de sinistres à l'échéance anniversaire, ou suite à un non-paiement des primes avec un délai minimum de 10 jours qui suit la fin de la mise en demeure de payer[37]. La compagnie d'assurance peut aussi résilier le contrat d'assurance pour fausse déclaration de l'assuré à la souscription ou de sortie des critères de souscription et plus rarement suite à la liquidation d'une compagnie.
Sinistre
Déclaration et indemnisation


Déclaration
L'assuré a deux jours pour faire sa déclaration après la découverte d'un vol et cinq jours après la survenance d'un accident. Si ce délai n'est pas respecté, l'assureur peut prétendre à la déchéance des garanties du contrat mais cette disposition n'est que dans de très rares situations opposée à l'assuré[38]. La déclaration de sinistre peut être faite soit grâce à un constat amiable automobile, soit par lettre manuscrite.
Si deux personnes sont en désaccord sur les circonstances du sinistre, seule une personne en dehors des véhicules impliqués peut servir de témoin, sauf lors d'un carambolage.
Indemnisation
Suite à un sinistre couvert, une expertise est réalisée par un expert indépendant qui vérifie la véracité des déclarations et estime le prix des réparations et de la voiture pour savoir si elle est techniquement et économiquement réparable. Si l'assuré est en désaccord avec le montant proposé par l'expert, il peut demander une contre-expertise, à ses frais. Si les deux experts ne trouvent pas d'accord, un troisième expert peut intervenir pour arbitrer[39]. Aucun texte légal ne fixe les délais d'expertise.
L'assurance automobile est un contrat à principe indemnitaire : le prix remboursé ne peut dépasser le prix de la voiture[40]. C'est ce que les experts nomment la «VRADE» (valeur de remplacement à dire d'expert), ce qui est différent de «la cote Argus».
La compagnie d'assurance dispose d'un délai de trois mois pour indemniser le sinistre après avoir reçu l'accord de l'assuré[41].
S'il a été fait une fausse déclaration à la souscription, une nullité de garantie peut être appliquée à l'assuré[42], sans cependant être opposée aux victimes.
Aux termes de l'article R. 211-13 du C. A, quatre catégories d'exception de garantie ne sont pas opposables par l'assureur aux victimes ou à leurs ayants droit :
- les clauses de plafonnement de garantie ou de franchise qui sont prévues au contrat d'assurance ;
- les déchéances, y compris pour une cause née avant le sinistre ;
- la réduction de l'indemnité d'assurance en application de la règle proportionnelle de prime pour omission ou déclaration incorrecte du risque par un assuré de bonne foi ;
- les exclusions de garantie prévues aux articles R. 211-10 et R. 211-11 du code des assurances.
En assurance, le délai de est de deux ans, mais ce délai est porté à dix ans quand la responsabilité d'un tiers est engagée[43].
Détermination de la responsabilité
Lors d'un accident entre un ou plusieurs véhicules, les assurances examinent les fautes qui ont pu être commises par les conducteurs pour déterminer qui est responsable du sinistre. Cette responsabilité détermine d'une part le malus que le conducteur responsable reçoit à son échéance anniversaire suivante et d'autre part ce qui sera payé par les assurances ainsi qu'à qui iront ces fonds. La responsabilité d'un assuré peut être totale, partielle, ou nulle.
La détermination de responsabilité est établie grâce au constat d'accident qui est le plus souvent rempli sur place, par la déclaration des témoins ou quand un procès verbal est établi par les forces de l'ordre lorsqu'il y a des blessés.
La loi Badinter impose la responsabilité du conducteur lors de collision avec un piéton, sauf dans quelques situations comme la tentative de suicide[44].
En cas de vol, l'assurance est tenue de couvrir les dommages qui peuvent être causés par le véhicule jusqu'à un mois après le vol. Les dommages commis lors d'un vol n'ont pas d'impact sur le bonus de l'assuré.
Dans la majorité des sinistres la responsabilité d'un conducteur est déterminée grâce à la Convention IDA (Indemnisation directe de l'assuré). Cette convention est un barème de responsabilité, établi à partir du Code de la route et permet, en rapport avec le constat amiable, de déterminer les responsabilités dans près de 80 % des sinistres[45].
Impact du sinistre sur le Bonus
Seul les accidents responsables ou partiellement responsables ont un impact sur le bonus.
Faire intervenir l'assurance suite à un vol, un incendie, un bris de glace ou l'assistance n'affecte pas le bonus. De même que les accidents responsables avec du gibier. Cela peut cependant avoir un impact sur le tarif de l'année suivante.
Lors d'un sinistre responsable quel que soit le montant ou la nature des dommages le malus est de 25% c'est-à-dire que si un assuré à un bonus à 0.54% l'année suivante le bonus sera de 0.67% (0.54*1.25). S'il s'agit uniquement d'un accident partiellement responsable le malus n'est que de 12.5% soit 0.60%.
Exemples de sinistre
Lors d'un accident sur un parking, la responsabilité n'est pas divisée de moitié entre les automobilistes : les règles de la circulation s'appliquent comme sur la route.
Un automobiliste est reconnu comme responsable de ses portes et auvents quand il gêne la circulation[46].
Une personne faisant une manœuvre est le plus fréquemment responsable d'un choc avec un véhicule en circulation sur la voie normale, étant donné que c'est elle qui gêne la circulation.
Statistiques sinistre
Chaque année, le nombre de sinistres diminue. Par exemple en 1979 il y avait 242 975 accidents corporels en France contre 124 524 en 1999[14].
Toute fois le coût des sinistres augmente plus vite : le coût des réparations augmente de 3 % par an, le coût d'indemnisation des sinistres corporels augmente de 5 à 6 % par an et les coûts de gestion augmentent de 2 %[47].
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En 2009 les compagnies d'assurances ont indemnisées 9, 6 millions de sinistres rien que pour les Véhicule à quatre roues, soit près de 16, 3 milliards d'euros[48].
Conséquences des délits et des fraudes
La lutte contre la fraude est un enjeu important pour les compagnies d'assurances quoique le chiffrage des pertes soit complexe. En effet des assurés malveillants sont prêts à tromper l'assurance pour gagner plus d'argent. Que ce soit lors de la souscription, en faisant une fausse déclaration, ou lors d'un sinistre en déclarant de faux accidents[49], la destruction volontaire, fausse déclaration sur les circonstances ou le montant des dommages. La lutte contre la fraude automobile représente à peu près 50 % de l'activité de l'ALFA[50].
Parmi les conséquences dues à des délits et des fraudes[51] :
- le défaut d'assurance peut être un frein dans la recherche d'un assureur. En effet, certaines compagnies ne souhaitent pas assurer un véhicule qui est resté trop longtemps sans assurance ;
- la fausse déclaration à la souscription peut entraîner soit la nullité du contrat quand la mauvaise foi est établie, soit une résiliation sous dix jours par la compagnie, ou au mieux une régularisation des primes. Quand la fausse déclaration est constatée après le sinistre, une règle proportionnelle de prime est appliquée[52] ;
- la fraude lors d'un sinistre induit une déchéance de garantie, fréquemment suivie de la résiliation du contrat ;
- si après un sinistre une circonstance aggravante est constatée, un malus supplémentaire peut être appliqué[53] :
- Accident causé par le conducteur reconnu en état d'imprégnation alcoolique : 150 % de majoration,
- Accident donnant suite à une suspension de permis : de 50 % à 100 % de majoration,
- Délit de fuite : 100 % de majoration,
- Fausse déclaration : 100 % de majoration.
Marché de l'assurance
Le marché de l'assurance automobile représente à peu près 10 % du marché de l'assurance en France. Mais il s'agit aussi de toute une économie en étroite relation.
Marché économique
Le marché de l'assurance automobile représente un chiffre d'affaires total de 17 900 millions d'euros en 2008 ce qui représente 40 % des cotisations totales de l'assurance aux biens.
La France compte à peu près 35 millions de voitures[54], ce qui représentait 7 131 000 sinistres en 2008, dont 43 % de bris de glaces[55].
Sur la totalité des possibilités proposées aux assurés pour souscrire un contrat, ce sont les sociétés d'assurance avec intermédiaires qui restent le moyen le plus utilisé avec près de 45 % des cotisations contre 35 % par le biais de mutuelles sans intermédiaires[56].
Acteurs principaux du marché
Toutes les entreprises agréées pour pratiquer les opérations d'assurance contre les accidents résultant de l'emploi de véhicule automobile peuvent distribuer des assurances automobiles[57].
Cependant le marché de l'assurance ne s'arrête pas aux compagnies d'assurances. Il y a également les distributeurs et de nombreux prestataires.
Compagnies d'assurances
En 2005, AXA est le leader français de l'assurance automobile en chiffre d'affaires, avec 2 milliards d'euros et avec 4, 2 millions de voitures assurées[58] (hors flotte et moto).
La MACIF est second avec 1, 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires, mais il est premier en nombre de voitures assurées avec 4, 7 millions.
En 2005, six acteurs dépassent le milliard d'euros de chiffre d'affaires : AXA, Macif, Groupama-Gan, MAAF, MAIF et AGF.
En 2007, la création du groupe Covéa rapproche MAAF, MMA, et Azur-GMF. Le groupe Covéa devient leader du marché devant AXA.
Intermédiaires d'assurances
Pour souscrire un contrat d'assurance les prospects peuvent passer par divers intermédiaires d'assurances qui peuvent être soit des agents généraux d'assurance, des courtiers, des salariés directe de la compagnie, sa banque ou instantanément auprès de la société avec surtout l'utilisation grandissante d'Internet.
Depuis quelques années, il y a un élargissement des moyens de distribution. Il est envisageable de souscrire des contrats en passant par des prescripteurs d'assurance tel que les concessionnaires automobiles. Il est envisageable aussi de faire ses contrats d'assurance via les grandes surfaces.
Autres organismes
- L'AGIRA : Association pour la gestion des informations sur le risque automobile qui permet aux assureurs de vérifier les antécédents d'un assuré lors de la souscription d'un contrat afin d'éviter une fausse déclaration.
- Le fond de garanties Automobile à la charge d'indemniser les victimes dont les conducteurs responsables demeuraient inconnus ou insolvables.
- Le Bureau central de tarification a pour rôle exclusif de fixer le montant de la prime moyennant laquelle l'entreprise d'assurance intéressée est tenue de garantir le risque qui lui a été proposé.
- L'ALFA : Agence pour la lutte contre la fraude à l'assurance crée en 1989.
Autres acteurs
De nombreux prestataires de service entourent le marché de l'assurance il y a surtout les experts automobiles qui déterminent le montant des réparations suite à un sinistre, les experts médicaux lors d'accident corporel. Les garages automobiles qui effectuent les réparations mais également les dépanneurs qui interviennent lors d'un accident ou d'une panne.
Voir
- Accident de la route en France
Liens externes
Bibliographie
- François Chabas, Les accidents de la circulation, Dalloz, 1995 (ISBN 2-247-02083-6)
- Georges Durry, L'assurance automobile, Dalloz, 1998 (ISBN 2-24-703083-1)
- Jean-Pierre Daniel, L'assurance automobile actuellement : le modèle français et les marchés Européens, Broché, mai 2003
- Francis Noël, Le règlement des sinistres automobile. : Accidents, contentieux et garanties du constructeur, Société Educative Financière Internationale, 2004, 167 p. (ISBN 978-2-895090-61-8)
- Pierre Jadoul, Du neuf en assurance R. C. automobile, Bruylant, 2005, 272 p. (ISBN 978-2-8027-1908-3)
- James Landel et Lionel Namin, Manuel de l'assurance automobile, Broché Dalloz-Sirey, 14 mai 2008, 428 p. (ISBN 978-2-247-07907-0)
- Couilbault, Eliashberg, Latrasse, Les grands principes de l'assurance, L'argus éditions, 2009 (ISBN 978-2-35474-076-4)
Notes et références
- La circulation automobile internationale, SCOR, Division Non-Vie, décembre 2002
- La sanction du défaut d'assurance
- Article R. 211-7 du code des assurances (France)
- Article L. 121-1 du code des assurances (France)
- La sanction du défaut d'assuranceCependant, une jurisprudence isolée de la 2e chambre civile de la cour de cassation du 4 mars 1988 exclut une voiture miniature sur batterie, mais cette jurisprudence est critiquée.
- Lexique : Les termes de l'assurance expliqués
- Article R. 211-25 du code des assurances (France)
- Article R. 211-23 du code des assurances (France)
- Article L. 211-4 du code des assurances (France)
- Le gardien est la personne qui à la garde habituelle d'un véhicule sans forcement en être le propriétaire comme les motos cross, Fenwick
- Article A. 121-1 du code des assurances (France)
- Tableau synchronique des grandes dates de l'histoire des assurances
- Précis page 689 en 1950 il y a 1 525 000 voitures contre 11 860 000 en 1970
- Yvonne Lambert-Faivre et Laurent Leveneur, Droit des assurances, Dalloz Précis, 12e éd. (ISBN 2-24-706-165-6) p658 lire en ligne
- Précis édition 11 page 535, le précis édition 12 redonne la même phrase mais pas de chiffre
- La convention expertise à pour objet de confier l'expertise des réparations aux compagnies. La totalité de la profession dresse une liste d'expert indépendant dont les rapports ne seront pas contesté pour des petites sommes. En 2003 le montant est de 6.500€ HT
- Le Bonus sur le code des assurance français
- La cour de justice rend raison à la France
- L'affaire Charoy au archives de l'Assemblée Nationale
- l'article L. 211-1 § 5 du code des assurances
- articles 1382 du code civil
- en 1972 il y a 388 363 victimes et le nombre de blessés est supérieur à 300 000 par an jusqu'en 1983
- LOI n° 90-509 du 25 juin 1990. Modifiant le code des assurances et portant extension aux départements d'outre-mer du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles.
- Georges Durry, L'assurance automobile, Dalloz, 1998 (ISBN 2.24.703083.1)
- Couilbault, Eliashberg, Latrasse, Les grands principes de l'assurance, L'argus éditions, 534 p. (ISBN 224-705432-3) , p. 301
- Loi du 25 juin 1990
- La totalité des véhicules assurés par un «contrat flotte», se nomme un parc.
- Article L. 121-4 et L. 113-1 du code des assurances (France)
- Article R. 211-10 du code des assurances (France)
- Article L. 211-6 du code des assurances (France)
- Les hommes et les femmes au volant
- Les voiture les plus volées
- Article A. 335-9-1 du code des assurances (France)
- L'assurance automobile
- Site de la FFSA
- Article R. 113-10 du code des assurances (France)
- Article L. 113-3 du code des assurances (France)
- Article L. 113-2 du code des assurances (France)
- Fédération française des sociétés d'assurances
- Article L. 121-1 du code des assurances (France)
- Article L. 211-9 du code des assurances (France)
- Article L. 113-8 du code des assurances (France)
- Article L. 114-1 du code des assurances (France)
- Article 3 de la loi Badinter
- En savoir plus sur la convention IRSA et la convention IDA
- Infos pratiques sur le contrat d'assurance automobile. Sur confidentielles. com : les passagers du véhicule peuvent aussi occasionner des dommages, par exemple, avec l'ouverture intempestive d'une portière dont ils ont la garde, au sens de l'article 1384 alinéa 1er, du Code Civil. C'est pourquoi l'article L. 211-1 alinéa 2 du C. A. les ajoute à la liste des personnes dont la responsabilité civile est obligatoirement couverte par le contrat d'assurance de responsabilité du véhicule.
- Situation du marché de l'assurance automobile Présentation en diaporama, page 2.
- L'assurance automobile en 2009
- Hit parade des fraudes, Le Nouvel Observateur
- http ://www. ffsa. fr/ffsa/jcms/c_23967/la-fraude-a-l-assurance-en-chiffres?cc=fn_7367 la fraude sur le site de la FFSA
- Toutes les infractions, sur 321auto. com
- Article L. 113-9 du code des assurances (France)
- Article A. 335-9-2 du code des assurances (France)
- 35.620.000 voitures et 2.446.000 2 roues en 2003 source Précis dalloz 2003
- Assurance automobile : les résultat de l'année 2008
- Le Marché de l'assurance automobile en 2008
- Article L. 211-1 du code des assurances (France)
- Qui sont les champions... de l'assurance automobile
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